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17 Février - Journée Mondiale de la Résilience du Tourisme





La Journée mondiale de la résilience du tourisme crée par l'Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution A/RES/77/269, a pour objectif de souligner la nécessité de favoriser un développement touristique résilient pour faire face aux chocs, en tenant compte de la vulnérabilité du secteur aux situations d'urgence. Le secteur du tourisme, comme bien d’autres secteurs, a besoin de se transformer pour être un catalyseur du changement.


Nous ne pouvons plus penser "tourisme" aujourd'hui comme il y a quelques années. Les crises COVID et la dérive climatique prouvent chaque instant que la dépendance au tourisme est ultra dangereuse pour les populations, les écosystèmes et la biodiversité.


Les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées au tourisme augmentent chaque année. Elles ont atteint 5,2 milliards de tonnes équivalent CO2 en 2019, ce qui représente près de 9 % des émissions mondiales. Selon Ya-Yen Sun, professeure associée de l’université du Queensland et autrice principale d'une étude dans #nature : « Sans interventions urgentes dans l’industrie mondiale du tourisme, nous prévoyons des hausses d’émissions de 3 % à 4 % par an, ce qui signifie qu’elles doubleront tous les vingt ans ». Une évolution « non conforme » à l’accord de Paris sur le climat, qui « exige que le secteur réduise ses émissions de plus de 10 % par an ».


✈️ Les chercheurs pointent le rôle de l’aviation, qu’ils décrivent comme « le talon d’Achille des émissions du tourisme mondial ». Les transports sont responsables de plus de 55 % de l’empreinte carbone globale (dont 21 % pour l’aviation et 17 % pour les véhicules privés), contre seulement 5 % pour le logement.


Nous devrions fixer une limite à la demande !

Aucune mesures ou changements politiques significatifs n'est à l'étude, préviennent les chercheurs. « A l’heure actuelle, il n’existe aucun mandat mondial pour réduire ses émissions », dit-elle. Le secteur reste par ailleurs axé sur la croissance, son succès étant mesuré à l’aune de la hausse du nombre de touristes et de leurs dépenses.


✈️ Limiter la croissance du transport aérien devrait être à l'étude. "Différents mécanismes peuvent y parvenir, comme le fait de ne pas agrandir les aéroports ou de ne pas en construire de nouveaux, de supprimer les subventions à l’aviation ou d’introduire un coût social du carbone dans les billets afin d’augmenter leur prix », énumère Stefan Gössling.



 #Boeing 737 de TUI Fly survolant le lac du Bourget dimanche 16 février 2025 - sources aéroport Chambéry Savoie
#Boeing 737 de TUI Fly survolant le lac du Bourget dimanche 16 février 2025 - sources aéroport Chambéry Savoie

La majeures parties des destinations mondiales sont frappées de plein fouet par le dérèglement climatique, qu’il s’agisse des canicules, des incendies, de crues ou de la baisse de l’enneigement.


Mais à ce jour... rien ne change, pire... tout empire... Merci.



le comble de la dissonance : se vanter d'aller survoler les glaciers qui fondent en étant soi même fortement émetteur et donc participer à la fonte des glaciers...


 
 
 

1 Comment


didier
didier
Feb 22

bonjour,


Nous sommes en accord complet avec votre axe de pensée. VOTRE SERVICE DE COMMUNUCATION ourrait il mettre un lien avec l'enquète de Laurent Léger dU JOURNAL Libération du 12 févier dernier;

La relation de certains guides de la compagnie des guides de chamonix avec l'héliski en Russie....Une activité d'un autre temps; Article à voir absolument;

Mme paumier pourrait peut être relayer cette info.


Cordialement;


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